Le droit à l’éducation : sur la base de l’égalité des chances, l’enseignement primaire doit être obligatoire et gratuit, l’enseignement secondaire accessible à tous, dans le respect de la dignité de l’enfant », Article 28 de la Convention Internationale des Droits des Enfants (CIDE).

Ce droit suppose que, dans la mesure où le permettent leurs aptitudes physiques et intellectuelles, tous les enfants placés doivent avoir accès à l’éducation, dans les mêmes conditions que les enfants vivant en famille. Par conséquent, Al Karam veille à ce que les enfants pris en charge soient inscrits dans les établissements d’enseignements publics et à ce qu’ils suivent une scolarité ordinaire. Ceux dont le niveau scolaire le permet y sont intégrés à n’importe quel moment de l’année scolaire.

Les enfants qui n’ont pas le niveau requis pour être intégrés dans les écoles publiques, mais qui sont en âge d’être scolarisés bénéficient de classes d’éducation non formelle et de soutien scolaire assurés par les éducateurs en attendant de pouvoir rejoindre le système scolaire classique. Ce programme est considéré comme une seconde chance d’éducation et de formation afin de prévenir les situations d’enfants déscolarisés, et de favoriser leur insertion scolaire et professionnelle future.